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Ethnologie

La richesse et la qualité du fonds ethnographique du Muséum est due à Étienne Loppé et ses quarante années de dévouement scientifique à l'établissement.

Nommé conservateur en 1915 après en avoir été le conservateur-adjoint, cet amateur éclairé des arts extra-européens a permis l’acquisition méthodique des 5500 pièces actuellement conservées dans les collections qui pour la partie visible se situent aux 2ème et 3ème étages.

Originaires d’Afrique, d’Asie-Pacifique et des Amériques, ces objets avaient alors vocation à témoigner du mode de vie dans les colonies et des pratiques de populations considérés en voie de disparition.

La perspicacité d’Etienne Loppé dans ses acquisitions a permis au Muséum de conserver des pièces exceptionnelles. Parmi elles citons le moaï kava kava bicéphale de l’île de Pâques, la statue Rongo de Mangareva, le muziri et le masque ekuk de la République du Congo, le masque tamanoir du Venezuela. Aujourd’hui, la politique d’acquisition en matière d’archéologie et d’ethnographie extra-européenne s’inscrit dans la ligne tracée par Loppé.

Le fonds historique est complété par des acquisitions d’objets utilitaires et rituels contemporains réalisées sur des terrains extra-européens. Pour ce faire, le Muséum s’associe à des anthropologues, des institutions d’un certain nombre de pays étrangers ainsi que les populations concernées pour constituer un nouveau patrimoine témoignant de la diversité culturelle.

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