Botanique

Les réserves du Muséum abritent 80 000 plantes, réparties dans 17 herbiers dont certains sont d’une grande valeur scientifique et historique. De ce point de vue, le plus important est incontestablement celui de Michel-Simon Goujaud-Bonpland. Réalisé de la fin du XVIII^ème siècle à la première moitié du XIX^ème, il contient de nombreux échantillons collectés par son frère, le célèbre naturaliste Aimé Bonpland, lors de son long séjour en Amérique du Sud.

La plupart des autres herbiers sont régionaux, riches en plantes, provenant des environs de La Rochelle et d’autres régions françaises. Ils ont été constitués par des naturalistes locaux dont la « récolte » fut souvent le fruit d’échanges entre botanistes ou sociétés savantes. L’ensemble des données qu’ils contiennent constitue une précieuse source de renseignements sur la flore du XIX^ème siècle. Ils ont aussi un intérêt taxonomique* puisque plusieurs types nomenclaturaux ont été repérés lors d’une expertise réalisée en 1998 par le laboratoire de phanérogamie du Muséum National d’Histoire Naturelle.

Le contenu de cette riche collection est encore mal connu. Aussi, l’avancement du travail d’inventaire des herbiers promet-il quelques découvertes scientifiques d’importance.

*La taxonomie : a pour objet de décrire les êtres vivants et de les regrouper en entités appelées taxons (familles, genres, espèces, etc.) afin de les nommer et les classer.